Les Bienfaits de la Médecine Traditionnelle Africaine

Un peu d’histoire…

Le terme pharmacie est justement étymologiquement d’origine africaine comme l’a démontré le Docteur Naguib Riad au colloque international de l’histoire de la médecine qui s’est tenu en septembre 1968 à Sienne en Italie. Cela dérive de ph – ar – maki voulant dire « qui procure la sécurité ou la santé », expression retrouvée sur une stèle du dieu Djehouty qui est le Hermès des Grecs anciens et le Mercure des Romains.

On lui doit entre autre le caducée. Presque toutes les drogues de l’époque égypto-nubienne ainsi que les substances galéniques sont encore utilisées dans la pharmacopée actuelle. Il conclut que IMHOTEP doit remplacer Esculape.

Naturellement il doit remplacer Hippocrate de Cos qui a étudié son art dans la vallée du Nil comme la plupart des savants grecs dont les emprunts aux Africains ne tiendraient pas dans un ouvrage de mille pages selon Clément d’Alexandrie.

Il en est d’autres termes comme le recipe pour l’exécution d’une prescription médicale. Le R serait l’œil d’Horus retourné. Un autre exemple est le terme qui vient de l’égyptien pharaonique ges-tep signifiant moitié du crâne. Ce terme sera repris par les Grecs devenant hemicrania qui va donner en français le mot migraine. Autre exemple révélateur, le mot cataracte qui provient quant à lui directement du terme akhet-net-mou qui signifie littéralement « rassemblement d’eau ». En égyptien pharaonique, la pupille de l’œil de disait tout net iret ce qui signifie « image de l’œil », ou bien hounet imyt iret, à savoir : « la jeune fille dans l’œil ». Il est intéressant de constater l’évolution étymologique de ce mot à travers diverses langues, car en grec, la jeune fille était une coré (d’où anisocorie pour asymétrie des pupilles par exemple), en latin une pupilla.

En matière de chirurgie, leurs instruments ont traversé les âges quasiment sans modification (la lame attribuée à Bistouri, la pince à disséquer, la curette, les sondes, la rugine à os…)

Il faut savoir que le caducée médical actuel représentant un serpent enroulé autour d’un bâton surmonté de deux ailes n’est rien d’autre que le symbole représentant Horus le faucon aux ailes déployées et aux yeux de discernement terrassant le serpent Apopis (le mal).

Les Anciens Egyptiens sont les premiers à mettre au point la pharmacie avec des tests (test de grossesse et de fertilité féminine notamment), la détermination exacte des posologies et des voies d’administration des substances.

SOURCEhttp://www.docteuralovor.fr/actualites/84-breves-divers/101-origines-africaines-de-la-science-medecine